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Master in Pediatric Endocrinology and Diabetes

L'Afrique dans le Coeur

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J'ai toujours eu le désir d'aider les autres. Et depuis mon enfance, j'ai toujours voulu devenir médecin. Et quand, après être devenu pédiatre, quelques amis m'ont offert une expérience en Afrique, j'ai accepté avec enthousiasme. Mais je n'aurais jamais pensé que l'Afrique serait entrée dans mon cœur comme ça, marquant ma vie d'une manière si importante!

Il y a une atmosphère particulière qui unit les gens qui ont eu la chance de visiter l'Afrique, un «syndrome» que l'on ne trouve nulle part ailleurs dans le monde. La découverte d'un profond sentiment d'attachement, d'appartenance et de retour aux origines, un appel fort à la terre africaine, à ses habitants, à ses couleurs. Un état d'esprit tel que dans ces terres - même si tellement éloignées et différentes de celles dont nous venons - nous nous sentons chez nous, au bon endroit, en paix avec nous-mêmes. C'est l’"Envie de l'Afrique!"

Ma première fois en Afrique était en 2010, quand j'ai choisi de visiter un merveilleux petit pays: le Togo. Je me souviens très bien de ce que j'avais ressenti dès mon descente de l'avion, à l'aéroport de Lomé. Lomé m'a charmé avec ses couleurs, ses bruits, la vivacité de la grande métropole africaine. Mais, juste en dehors de la ville, l'air chaud était sec et propre, si propre que je pouvais distinguer clairement chaque odeur et saisir les couleurs dans toute leur vivacité. Même si j'étais à des milliers de kilomètres de chez moi, littéralement à l'autre bout du monde, j'étais plus calme et serein que je ne l'avais jamais été dans ma vie. Le sentiment était celui d’un déjà-vu, comme si j'avais déjà été dans ces lieux. Je m'attendais à me sentir désorienté, différent et « étranger » dans cette réalité, à l'écart de notre monde occidental. Mais ce n'était pas le cas, c'était tout le contraire. L’envie d'Afrique se manifeste généralement lorsque l’on revient d'un voyage en Afrique, et que l’on ressent un malaise psycho-émotionnel, que l’on se sent inadéquat et intolérant à reprendre notre style de vie. Puis la nostalgie de la nature africaine, pour les jours passés là-bas, pour les couleurs, les paysages, les sons, les odeurs et les gens de la Terre Mère Africaine. L’envie m'a capturé et restera toujours, indépendamment de toutes les autres destinations que je choisirai dans le futur.

Je suis arrivé à Momé-Katiohé, dans le sud du Togo, dans un dispensaire. Et à cet endroit, je me suis trouvé devant la réalité brute de la santé africaine. Je me souviens d'un soir, assis à l'extérieur de la maternité. À côté de moi, une femme tenait un bébé. Visage fatigué, les yeux prudents. Elle avait été «libérée»: elle avait donné naissance pour la septième fois en trente-deux ans, mais seuls le premier et le dernier avait survécu. Le premier était à la maison à l'attendre; la dernière était dans ses bras, elle n'avait que 24 heures. Les femmes togolaises ont entre cinq et six enfants en moyenne, et sur 1 000 naissances, plus de 50 meurent (en Italie 3,5). Et puis, je me souviens du soir suivant, le chant déchirant d'une autre mère dont le sort l'avait éloignée de son enfant bien trop tôt.

Je peux entendre, même aujourd'hui, tous les pleurs. Les pleurs des enfants malades, de leurs parents et de notre désespoir chaque fois que nous ne pouvions pas sauver une vie. Mais je peux encore clairement voir chaque sourire d'un enfant guéri, et de chaque parent après que la crainte de la maladie de leur enfant soit passée.

Dott. Stefano Stagi

Tena yistelegn!

 

Mayi moni!

Muribwanji!

 

Selam!

 

 

 

 

In-i-che!

Salama alaikum!

Moni bambo!

Kóyo!

 

Ndêwó!

 

 

Wa uhala po, meme?

Wa uhala po, tate?

Moyo!

Mbote!

 

 

Jambo!

 

Kaaro!

Asham!

 

 

Stefano Stagi

 

 
last update: 19-Mar-2018
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